Noyoboya

Ecologiquement asocial.

Et oui !

 

C'est curieux comme le matraquage propagando-étatiste sur le changement climatique peut avoir chez moi l'effet exactement contraire à celui recherché.


Plus on me gave de Yann Arthus-Bertrand, Al Gore ou Nicolas Hulot sur fond de Time for Climate Justice... moins j'y suis sensible.

On peut même dire que j'y deviens résolument réfractaire

 

D'autant plus que la façon dont on empêche de s'exprimer (voire fait taire) ceux qui essaient de soutenir une autre thèse me laisse supposer que les tenants de cette vérité verte (supposément dérangeante) sont conscients du vide de leur message et - de peur de se voir contredits - interdisent un autre discours.

 

Je ne veux pas me plier à ce diktât écolo punitif.  Ce Vert est du même noir que fut l'Inquisition en son temps. Une reprise en main idéologique. Imposer une pensée et chasser toutes les autres sur le mode "je suis opposé à toute autre idée que la mienne et je me battrai pour l'empêcher de s'exprimer".

Le pire est que tout le monde suit comme un seul homme, comme un mouton.


Le simple fait qu'un service ou bien identifié comme "écologiquement correct" suffit à me le faire fuir. Je finis par trouver pitoyable cet écolo-business qui remplit les rayons de supermarché et tunnels publicitaires.

 

Le discours sur les modes de transports est - à ce titre - assez instructif. Ce n'est à mon avis pas le moteur à explosion de nos voitures (forcément) gloutonnes et polluantes qui dérange. Je verrai plutôt quelque chose comme l'opposition de l'"individuel" par rapport au "collectif".

 

Organiser le transport en commun de telle sorte qu'il soit la référence et la préférence revient d'une manière ou d'une autre à contrôler le déplacement des uns et des autres.


Par un mode de transport individuel, je vais où je veux quand je veux sans trop de contraintes. Avec un mode de transport collectif, je ne vais que là où on me permet d'aller, quand on me permet d'y aller.

 

Réduire les possibilités de déplacement pour réduire les velléités de liberté, rendre difficile voire impossible les déplacements "longue distance", rallonger les distances au point que d'ici quelques années, 20 kilomètres seront un périple long et risqué.

 

Si demain on inventait le véhicule personnel absolument non polluant, il resterait décrié par les Chemises Vertes au nom de son principe individuel et non pas collectif.

 

Il faut bien le reconnaître : l'avenir de la planète… de la galaxie et de l'univers dans son ensemble m'indiffère totalement. Tout ça est apparu et disparaîtra qui qu'il se passe, de la faute de l'humanité ou pas. On ne reculera l'échéance que d'un infime délai… une poussière dans le temps à l'échelle stellaire.

 

L'espèce humaine est apparue au hasard des caprices de la nature et disparaîtra de la même manière.


19/10/2009
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